RP : Le début d'un nouveau départ

Doubar : Elle est où ?

Je le regarde croiser les bras.

Doubar : Tu l'as encore laissé filer ?! Tu ne ressens pas cette sensation quand tu l'as voit ? Que ce n'est pas Rumina ou l'autre monstre ?!

Je serre les dents. J'ai compris qu'elle est ce qu'elle prétendait, pas la peine de me faire la morale !

Sinbad: Je sais tout ça. Inutile de me faire la morale. Maintenant, elle n'a pas voulu accepter mes excuses et n'a pas voulut comprendre ce que je lui ai dit, comme tout le monde à ce que je voit...

J'essaye de rester calme.

Sinbad: T'as qu'à aller la chercher si tu le souhaites tant..

Doubar : Oh ne te sens surtout pas obligé petit frère !

Il sort en grognant. Je secoue la tête lentement. Il est l'ainé et il se comporte toujours comme un gamin. Cela commence à sacrément me peser. Il veut la jouer comme ça, pas de soucis. Je sort derrière lui sentant le regard de nos compagnons posés sur moi. Je rejoint Doubar.

Sinbad: Si tu n'es pas content de la façon dont je l'ai accueillit, tu pouvais intervenir plus tôt et me prévenir qu'elle disait la vérité. On n'en serait pas là à présent. Tu es tout aussi responsable que moi de la situation.

J'entends l'équipage nous rejoindre sans dire un mot. Je ne leur accorde aucun regard. Je dois régler ça avec mon frère.

Sinbad: Je suis fatigué d'être toujours le responsable de tout ce qui nous arrive. Alors si tu penses pouvoir faire mieux que moi, je te laisse les commandes du Nomade, y a pas de soucis. Je m'en ferai certainement moins de mon côté.

Je n'attends pas sa réponse et part vers le Nomade. J'aimerai qu'il sache ce que ça fait de devoir se faire du soucis pour tout un équipage qui compte sur lui pour prendre les bonnes décisions au bon moment et qu'il voie combien cela peut être compliqué.

Doubar : La dernière fois que cette sorcière t'a joué un tour je t'ai dis que tout était faux, que c'était un piège et toi tu n'as fais ton têtu en me soutenant que tu n'étais pas d'accord ! Et la c'était vrai et tu voulais que je te dise que c'était vraiment Enora ?!!

Je souris désabusé. Il monte sur le navire. Je ne plaisante pas, ce n'est pas une crise ou peut-être que si, mais j'en ai assez. Je monte à mon tours sans dire un mot. Je regarde à peine la barre et me dirige directement dans ma cabine. Je referme la porte. Je soupire. J'aime mon frère mais il est borné quand il ne veut pas comprendre, il ne veut pas. Et là, il ne veut pas.
Je m'allonge sur mon lit et soupire. Je ferme les yeux sans dormir. J'ai seulement envie de me détendre.

Il part dans sa cabine? A quoi il joue ?
Rongar part à la barre et on lève les voiles.

Firouz : Que ce passe-t-il ?!

Je lance un regard à Firouz.

Doubar: La jeune fille, c'est notre soeur. Sinbad a manqué de tact avec elle et là il nous fait je ne sais quoi.. Apparemment il en a marre de prendre ses responsabilités..

Je secoue la tête. JE ne le comprend pas mon frère aujourd'hui.

Firouz : Oh... Laisse le se reposer un peu nous verrons après. C'est peut-être seulement la fatigue...

J'acquiesce.

Doubar: Oui si ce n'est que ça...

Je regarde autours de moi et pose mon regard sur Maeve. Peut-être qu'elle pourrait le faire parler.

Doubar: Tu peux aller demander à Maeve d'aller voir Sinbad s'il te plaît. Elle le fera peut-être parler.

Mais que ce passe-t-il ? Pourquoi Sinbad réagit ainsi envers Doubar ? D'accord il a du mal à accepter que cette jeune fille est sa soeur, et je peux le comprendre mais Doubar n'est pas responsable si il ne s'en souvient pas. Je reste sur le pont quand il descend vers les cabines. J'observe Rongar se mettre à la barre et je lève les voiles avec d'autres membres de l'équipage. Nous faisons tout ça en silence. Personne ne semble comprendre. Une fois tout ça terminer je me poste contre la rambarde. Je n'ose pas rejoindre Sinbad. Je n'ai pas envie qu'il déverse sa colère sur moi. Dermott se pose à côté de moi, il doit sentir mon désarrois car il ne me parle pas. Il est juste là. Je caresse doucement son crâne quand Firouz me rejoint. Je pose mes yeux sur sur le scientifique en lui souriant.

Firouz : Dis belle magicienne ? Doubar demande si tu pourrais aller voir Sinbad... Il se confira plus à toi qu'à nous.

Je hausse un sourcil. Je lance un regard à Doubar puis repose mon attention sur Firouz.

Maeve: Vous êtes sûr ?

J'inspire profondément puis acquiesce.

Maeve: Bien si vous voulez. J'y vais.

Je dirige alors vers les cabines. Je m'arrête quelques instants devant la porte de Sinbad puis frappe. Je n'attends pas de réponse et entrouvre la porte.

Maeve: Je peux entrer capitaine ?

Sinbad : Oui.

Il s'assoit sur le lit. J'entre et referme la porte derrière moi.

Sinbad : Il y a un problème sur le pont... ?

Je nie de la tête.

Maeve: Aucun. On sais ce qu'on a à faire.

Je reste sur le pas de la porte. J'incline légèrement la tête.

Maeve: Qu'est-ce qu'il t'arrive?

Je le regarde s'allonger.

Sinbad : Rien.

Je mords l'intérieur de ma lèvre. Je vois qu'il ne va pas bien mais que puis-je faire?

Maeve: Sinbad, tu sais que tu peux me parler, tu peux tout me dire...

Je n'ose cependant pas m'approcher.

Maeve: Je suis là....

J'aimerais qu'il me fasse confiance.

Il me regarde.

Sinbad : Il n'y a rien que vous ne sachiez déjà. Apparemment j'ai une soeur bon bah voilà. Je ne sais même pas comment réagir, je ne sais pas quoi croire.

J'acquiesce. ça se comprend.
J'inspire profondément.

Maeve: C'est normal que tu ne saches pas comment réagir. N'importes qui serait dans ton cas. Mais de toute évidence Doubar semble se souvenir d'elle.. Donc elle doit dire la vérité.

Je m'arrête quelques secondes puis reprend.

Maeve: Mais j'ai l'impression qu'il y a autre choses. Non?

Il hoche la tête.

Sinbad : J'espère.

Je lui sourit en caressant sa main avec mon pouce.

Maeve: Ne t'en fait pas, on y arrivera.

Je m'assoit à côté de son lit.

Maeve: On est inquiet pour toi.

Sinbad : Pourquoi ?

Je lui fait un sourire sans joie.

Maeve: Ta façon de parler à Doubar, ça na te ressemble pas..

Je réfléchit quelques instant et reprends.

Maeve: C'est comme si je laissais tomber mon.. Dermott.. Ce serait improbable. Et là la façon dont tu as parlé à ton frère était jusque incroyable.

Je lâche sa main et m'adosse au mur.